La légende dit que c’est à un berger d’Abyssinie (actuelle Éthiopie) que l’on devrait la découverte du café. C’est en voyant que ses chèvres étaient plus agitées que d’habitude après avoir ingéré les fruits d’un arbuste, qu’il décida d’essayer d’en consommer lui-même. C’est donc lui le premier qui aurait noté l’effet énergisant de la caféine contenue dans les cerises des plants du caféier arabica.
Il partagea alors sa découverte avec la communauté soufie des environs. Ces derniers en firent une décoction dans de l’eau, qu’ils apprécièrent rapidement, du fait qu’elle leur permettait de ne pas s’endormir pendant la prière.
Malgré la beauté des légendes, la science tend à rationaliser les faits pour faire émerger la vérité. C’est ainsi qu’une étude biologique a mis en évidence l’origine du café. Le caféier arabica serait bien originaire d’Ethiopie, où il serait en réalité consommé depuis la préhistoire par les ancêtres des peuples de cette région du monde. Des fouilles ont mis en évidence que des préparations à base de café faisaient partie de leur régime alimentaire (breuvage ainsi que préparations de plats).
Pour ce qui est de la première trace écrite relative au café, elle date du 9ème siècle, dans un ouvrage médical, qui sera ensuite repris par Avicenne, médecin et philosophe perse, qui le citera dans le « Canon de la médecine » rédigé au 11ème siècle. Il y décrit les effets du café et de la caféine sur l’organisme, plus particulièrement sur le système digestif.
Au cours de siècles suivants, le café traversera les frontières des pays d’Orient, grâce notamment aux voyageurs partis en pèlerinage vers la Mecque. Ils emportaient avec eux les précieux grains leur donnant de l’énergie pour leur long périple. La propagation se fit alors vers le Yémen et le reste du monde arabe, rendant la plante toujours plus populaire et appréciée.
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